Dans le contexte de la globalisation contemporaine qui produit une interdépendance généralisée des sociétés, la gouvernance se présente désormais comme un outil essentiel de mise en ordre, de régulation, ou de maîtrise à la fois des risques et des aspirations. Elle serait d'abord un dispositif producteur de normes, mais aussi l'instrument d'un ordre planétaire ouvert et transparent conduisant à l'émergence d'une société civile mondiale en charge des « biens communs » de l'humanité. La gouvernance : un vecteur d'aliénation ou d'émancipation ?