Il vivait dans une sphère étrange, une bulle de cire dans un vide ineffable qui le retenait captif plus sûrement que les barreaux d'une cellule. Depuis, il traversait la vie en brandissant son âme comme une arme et, derrière ses pas, le sang laissait sur l'asphalte des fleuves en crue. Qu'on l'eût baptisé Camisole, c'était une de ces choses qu'il ne parviendrait jamais à comprendre. Il se sentait poète, et méprisait les égoïstes : il partageait la Mort avec qui en voulait. Qui a vécu de la violence ne périra pas sans plaisir..